après avoir fait du sport je retrouve mon corps mon
corps véritable et mon humeur juste je
pense comme il faut respire par le nez car j’
bien transpiré sur mon Velib’ vert re-
-spiré à poumons larges l’air limpide du bois de Boulogne et accueilli
dans mes poumons larges l’odeur de térébenthine confondu à celle
des putes le temps
ne me semble soudain plus ce tourbillon infernalement
tourné sur lui-même ce
cyclone féroce et bavard mais bien plutôt une vague
plaisante après avoir
fait du sport je retrouve mon corps
mon humeur juste et les pensées fleurissent comme
des lanternes alors
je
suis libre