la plage rit

elle

ne connaît pas la fatigue

les chiens couchés sur sa gencive

une lune accrochée à l’oreille se prennent pour la nuit

lui avec son pelage noir surtout

et les cheveux blancs dans sa chevelure noire pour la foudre

qui fissure le soir

la plage de la Marsa rit

je n’ai plus d’opinion

les opinions naissent en hiver frondaison de l’ennui et elles meurent quand renaît le désir

chaque printemps

la plage rit

elle n’a pas d’opinion