la table forme un octogone où se répandent mes affaires ma tasse de café les traces de mon passage sur Terre.
Au milieu
un cendrier vide et blanc comme un soleil malade
Pourquoi les menus sont ils enfermés comme ça sous une vitre de verre ?
et pourquoi sont ils posés dans ce sens ? Je ne peux pas les lire.
Il y a un bruit léger des hommes des odeurs les serveurs passent en traînant le pas
Dans la brume
des narguilés
Il y une musique comme sur le point de disparaitre comme la brume des tuyaux d’usine comme leur odeur étourdissante
L’odeur du narguilé ne paraît-elle pas son souvenir ?
Odeur à peine ou bien suis-je ivre déjà ?
Ivre à peine quand mais cela est-il venu
Et qui a mêlé ce qat à mon festin ?