ma pensée de toi est toujours apocryphed’elle toujours immédiatement incrédule suspecte étonnée inquiète comme un lapsus un somniloqueun tic de toutes les choses que j’aime tu es la plus involontaire cela veut direla plus aimable ma pensée de toi me distrait de moim’inhabitue me dépayse je m’encombre…
C’est le printemps complètement Le milieu précisément le printemps des odeursdes lumières des phéromonesdes nuits parsemées d’ombresdes soirs en manches courtesdu sommeil inutile de la gaité permisele soir en redemande tous les jours à demainles aisselles des jours rivières souffle court je suis si…
au bout de combien de livres lus devient-on soit même un ? livre lu ¿…
Le village a brûléEt tout a disparu Le vilage a bruleEt tou a disparu Le vi age a bruleE tou a disparu e vi age a b uleE tou a dispa u i age a ule t u a sp…
Aéroport d’Orly enregistrement 35 Transavia il est 15hC’est pas pareil c’estPas pareil qu’ailleurs. Ils le disent eux-mêmes “ici c’estPas pareil qu’ailleursJe sais pas pourquoi maisNousNousNousOn est pas pareil pas commeLes anglais les américains les français les allemands on dit beaucoup les allemands les allemands…
C’est un atelier C’est un lieu imparfait Ça n’est pas selon moi un blog, un bloc-notes, un journal intime ou un carnet de terrain, même si les lecteurs sont libres de le regarder ainsi s’il leur plaît C’est un lieu où les textes, choses,…
Il y a des mots dont on fait un usage trop abondant, parce qu’ils convoquent des imaginaires efficaces. Ils permettent la formation de lignes mélodiques entêtantes, sensées, parlantes. Or, écrire de la belle littérature, c’est peut-être explorer des combinaisons harmoniques, rythmiques, qui semblent d’abord dérangeantes. D’un texte, il m’arrive parfois de vouloir aggraver les défauts remarqués par mes relecteurs, d’avantage que de les corriger, comme si c’était dans ces anfractuosités, ces maladresses, ces fautes, que se trouvait la possibilité d’une littérature nouvelle.
Que mon poème soit beau et se déroule comme un long fil Que tout disparaisse s’est-elle écriéeEt tout disparutQue tout meure s’est-elle écriéeEt tout mourutQue tout se désole s’est-elle écriéeEt tout fut désoléComme si tout ce qui était devait se navrer Non seulement d’être…
Le soir est tombéComme une mèche bruneSur le blanc front de merDe la ville d’A.L’air marin remue sa mècheLe chat errant lèche ses griffesLe sang du rat mort a séchéL’orage attendQuoi ?Pour tomber Le pluie fine me donne froidJe passe une nuit clandestineTourne sur…