on est poète comme on est fermierje ne veux pas dire que le style se cultivemais plutôt qu’il faut traire son cœurle laitça se tire si la poésie était un animal ça ne serait pas un paon un aigle un lion une antilope non…
je n’ai pas oublié l’odeur du musc les mains généreuses les bises rugueusesla tilawa de cheikh S.je n’ai pas oublié les robes étroites et coloréesles matins qui nous appartenaientla rue trouée le vent blessurec’était bienje n’ai rien oubliéc’était la vieencore souvent j’y pensej’y pense…