et tu me répondis quelque chose du style « je sens également le parfum des pistils »ou bien une niaiserie semblable on aurait dit un blabla de Mussetj’ai éclaté de rire mais tu étais certainequ’un animal parlait dans sa langue maternellequ’une faune chantait dans la…
on parle souvent de l’impuissancepolitiquedes dominés les dominants font les choses le temps et l’espace définissent les règles du jeuils ont des ressourcesdes positions de pouvoiralors en toute logique ils peuvent imposer leur volonté leurs volontés à ceux dont les volontés seraient prises aux…
C’est le printemps complètement Le milieu précisément le printemps des odeursdes lumières des phéromonesdes nuits parsemées d’ombresdes soirs en manches courtesdu sommeil inutile de la gaité permisele soir en redemande tous les jours à demainles aisselles des jours rivières souffle court je suis si…
au bout de combien de livres lus devient-on soit même un ? livre lu ¿…
C’est un atelier C’est un lieu imparfait Ça n’est pas selon moi un blog, un bloc-notes, un journal intime ou un carnet de terrain, même si les lecteurs sont libres de le regarder ainsi s’il leur plaît C’est un lieu où les textes, choses,…
Il y a des mots dont on fait un usage trop abondant, parce qu’ils convoquent des imaginaires efficaces. Ils permettent la formation de lignes mélodiques entêtantes, sensées, parlantes. Or, écrire de la belle littérature, c’est peut-être explorer des combinaisons harmoniques, rythmiques, qui semblent d’abord dérangeantes. D’un texte, il m’arrive parfois de vouloir aggraver les défauts remarqués par mes relecteurs, d’avantage que de les corriger, comme si c’était dans ces anfractuosités, ces maladresses, ces fautes, que se trouvait la possibilité d’une littérature nouvelle.
Algérie lointaine n’est plus à portée de mainN’est plus à portée de piedsN’est plus à portée d’œilNi à portée d’eurosElle est pourtant encore juste de l’autre côté du jardin il suffit de lever la tête pour la voirEtendre ses lignes coupées au ciseau Sous…
Le soir est tombéComme une mèche bruneSur le blanc front de merDe la ville d’A.L’air marin remue sa mècheLe chat errant lèche ses griffesLe sang du rat mort a séchéL’orage attendQuoi ?Pour tomber Le pluie fine me donne froidJe passe une nuit clandestineTourne sur…