lorsque je débarrasse mon cœur de toute présence humaine ou
plutôt de toute présence ordinaire
je retrouve enfin le chemin du langage.
le langage s’encombre de
formules de politesse paroles échangées au passage small talk
les relations quotidiennes fatiguent le langage et emploient le cœur à mauvais escient. elles contraignent à développer de mauvais sentiments comme la rancœur. il faut pour cela ne plus penser à ces regards ;


lorsque mon cœur ainsi qu’à ma naissance n’est à nouveau rien de plus qu’une pièce
grande et lumineuse

un lieu d’accueil dont la vitre est transparente comme un vitrail

découpé en formes aléatoires

En bris

de

couleurs